Lors de la 46e Assemblée Générale de la Confédération Africaine de Football, tenue mardi à Addis-Abeba, le président Patrice Motsepe a abordé les enjeux financiers et les perspectives de réforme de la CAF.
Restructuration financière et gouvernance
Patrice Motsepe a mis en lumière les défis financiers auxquels la CAF a dû faire face récemment, soulignant l’urgence d’agir pour arrêter l’hémorragie et résoudre les problèmes majeurs. La situation financière critique a nécessité des mesures immédiates. Un montant considérable, dépassant les 50 millions de dollars, a été investi dans les compétitions au cours de la dernière année. Ce chiffre s’élève à près de 100 millions en incluant le règlement d’un différend de 50 millions de dollars avec Lagardère Sports, hérité d’un contrat ancien.
Modernisation et transparence
Outre les aspects financiers, l’accent a été mis sur la réforme institutionnelle de la CAF. Patrice Motsepe a souligné l’importance de rétablir une gouvernance solide, de renforcer la transparence et de promouvoir des pratiques d’audit rigoureuses conformes aux normes internationales. Ces actions visent à garantir la viabilité à long terme de l’organisation et à restaurer sa grandeur. Des progrès significatifs ont déjà été accomplis, reflétant l’engagement en faveur d’une CAF modernisée et efficiente.
- Arrêt de l’hémorragie financière
- Renforcement de la gouvernance
- Promotion de la transparence
- Amélioration des pratiques d’audit
Pour Patrice Motsepe, cette phase de restructuration et d’amélioration est cruciale pour l’avenir du football africain. Il s’agit de poser des bases solides pour permettre aux équipes africaines de rivaliser avec succès au niveau international et, pourquoi pas, aspirer à remporter un jour la Coupe du monde, plus grand trophée du football mondial.