Pour son discours inaugural devant le Parlement, le nouveau Premier ministre français a promis mardi d’augmenter les impôts afin d’enrayer la spirale de l’endettement. Mais également Michel Barnier a donné le ton de sa politique de lutte contre les discriminations et contre la migration clandestine.
Un discours inaugural sous tension
- L’ouverture de la session parlementaire et le discours de M. Barnier ont donné le coup d’envoi de ce qui promet d’être des mois de tumulte à l’Assemblée nationale.
- Le discours de M. Barnier exposant ses intentions politiques représentait un premier test crucial pour son nouveau gouvernement minoritaire.
- Des députés de l’opposition ont perturbé le discours en exprimant leur désaccord avec les projets du Premier ministre.
L’ambiance dans l’hémicycle a été surveillée de près afin de déceler les signes indiquant que les législateurs de l’opposition ont l’intention de rendre la tâche difficile au vétéran conservateur de 73 ans, négociateur de l’UE pour le Brexit, afin qu’il puisse faire avancer les choses et conserver le pouvoir.
Politique fiscale et lutte contre l’endettement
- Dans son discours, M. Barnier s’est fixé comme priorité de remédier à l’endettement des finances publiques françaises en réduisant les dépenses et en augmentant les impôts pour les plus riches.
- Il a annoncé la mise en place d’une taxe « exceptionnelle » sur les personnes les plus riches de France sans préciser les critères de cette catégorie.
- Le gouvernement s’engage à réduire le déficit de la France, estimé à 6 % du PIB, à 5 % l’année prochaine et à moins de 3 % en 2029, en réduisant les dépenses et en luttant contre l’évasion fiscale.
M. Barnier a également évoqué sa volonté de mieux contrôler l’immigration en France et d’améliorer la gestion des frontières face à la migration clandestine.
Des mesures controversées et un paysage politique instable
- Les déclarations de M. Barnier ont suscité des réactions houleuses parmi les législateurs de l’opposition, notamment ceux du Nouveau Front populaire, premier groupe après les élections législatives mais sans majorité.
- Le gouvernement de M. Barnier devra construire des alliances pour faire avancer ses propositions politiques dans un paysage politique complexe et divisé.
Le discours de Michel Barnier a marqué le début d’un mandat sous tension, avec des défis majeurs à relever tant sur le plan économique que sur celui de la cohésion sociale en France.
