Les Mauritaniens se préparent à exprimer leur voix lors des élections présidentielles qui auront lieu ce samedi. Alors que le président sortant Mohamed Ould Ghazouani aspire à un second mandat, ce scrutin du 29 juin met en avant les profondes divisions au sein du pays.
La bataille entre Ghazouani et Abeid
Si les sondages semblent favorables à la réélection du président sortant, l’opposition est menée par Biram Dah Abeid, un militant antiesclavagiste reconnu. Accusant Ghazouani d’une mauvaise gestion du pays, Abeid a souligné que « l’esclavage est une question centrale en Mauritanie, compte tenu de sa prévalence et de son statut dans la société mauritanienne. »
- Abeid, candidat à l’élection présidentielle de Mauritanie, promet de mettre fin à la corruption et à la répression.
- Ghazouani, ancien chef de l’armée, est issu d’une famille arabe et est arrivé au pouvoir en 2019 après une transition démocratique historique.
Les enjeux pour la population mauritanienne
Le parti El Insaf, dirigé par Ghazouani, a remporté une victoire écrasante aux élections législatives de l’année dernière, détenant une majorité de 107 sièges sur 176 à l’Assemblée nationale. Cependant, le candidat de l’opposition Abeid affirme que la population souffre de la faim, de la soif et du chômage, poussant de nombreux jeunes à émigrer massivement.
- La jeunesse mauritanienne confrontée à un taux de chômage élevé.
- Les allégations de corruption et de pillage des ressources par le gouvernement actuel.
Cette élection présidentielle en Mauritanie survient dans un contexte de crise sécuritaire régionale et de préoccupations persistantes concernant les violations des droits de l’homme dans le pays. Les résultats de ce scrutin seront cruciaux pour l’avenir politique et social de la Mauritanie.