Une proposition de résolution condamnant la répression meurtrière des Algériens lors du massacre du 17 octobre 1961 a été adoptée par l’Assemblée nationale, suscitant à la fois des soutiens et des oppositions.
Entre 30 et plus de 200 victimes, un drame longtemps occulté
Le 17 octobre 1961, des milliers d’Algériens ont manifesté pacifiquement à Paris pour protester contre le couvre-feu discriminatoire qui leur était imposé par les autorités françaises pendant la Guerre d’Algérie. La répression policière dirigée par le préfet Maurice Papon a été d’une violence inouïe, entraînant la mort de dizaines voire de centaines de manifestants, un drame longtemps occulté de l’histoire.
- Entre 30 et plus de 200 victimes selon les historiens
- Répression sanglante condamnée par l’Assemblée nationale
- 67 députés pour, 11 contre, dont ceux du Rassemblement National
Une résolution pour la mémoire et la vérité
La résolution adoptée par l’Assemblée nationale vise à condamner clairement cette répression meurtrière, ainsi qu’à honorer la mémoire des victimes. Elle propose également l’instauration d’une journée de commémoration de ce massacre, afin de ne pas oublier les événements tragiques survenus ce jour-là.
- Condamnation de la répression et hommage aux victimes
- Appel à l’inscription d’une journée de commémoration
- Invitation à travailler sur l’histoire commune franco-algérienne
En invitant le gouvernement à collaborer avec les autorités algériennes pour appréhender leur histoire commune, y compris les événements du 17 octobre 1961, cette résolution souhaite faire avancer la compréhension et la reconnaissance des drames du passé, contribuant ainsi à une mémoire collective apaisée et partagée.







