L’Organisation mondiale de la Santé alerte sur le manque d’activité physique chez les adultes, un phénomène mondial préoccupant.
Un constat inquiétant
Une récente étude de l’Organisation mondiale de la Santé met en lumière le manque d’activité physique chez les adultes. En 2022, près de 1,8 milliard d’adultes ne parviennent pas à atteindre les niveaux d’activité physique recommandés. Les niveaux d’inactivité pourraient atteindre 35 % d’ici à 2030, dépassant largement l’objectif mondial de réduction fixé à 15 % à cette échéance. Les régions de la Méditerranée orientale et de l’Asie du Sud-Est affichent les taux les plus élevés, atteignant jusqu’à 40 % de la population inactive.
Des disparités régionales marquées
- La région du Pacifique occidental, l’Europe et l’Afrique présentent les taux d’activité physique les plus élevés, respectivement à 28 %, 25 % et 16 %.
- Les femmes sont généralement moins actives que les hommes à l’échelle mondiale.
- Le manque d’exercice physique est associé à des risques pour la santé physique et mentale, comme le souligne l’OMS.
Les raisons du déclin
Selon les experts de l’OMS, ce déclin de l’activité physique est attribuable aux changements d’habitudes de vie, incluant des modes de déplacement plus motorisés, des emplois de plus en plus sédentaires et des loisirs centrés sur les écrans.
Des avancées encourageantes
Malgré ce constat alarmant, l’étude note que près de la moitié des pays ont réalisé des progrès dans la réduction de l’inactivité physique au cours de la dernière décennie. Vingt-deux nations pourraient même atteindre l’objectif mondial de réduire l’inactivité de 15 % d’ici à 2030, si les efforts actuels sont maintenus.