Le président kényan William Ruto a réagi aux récentes manifestations antigouvernementales, affirmant n’avoir « pas de sang sur les mains ».
Manifestations et bilan controversé
Le 25 juin, des manifestations secouaient le Kenya suite à l’adoption d’un projet de budget critiqué pour ses hausses de taxes. Les affrontements ont provoqué la mort de plusieurs personnes. Selon le président Ruto, le bilan officiel s’élève à 19 morts, tandis que des organisations telles que Human Rights Watch mentionnent au moins 31 décès. La divergence des chiffres soulève des interrogations sur la situation.
Retrait du projet de budget et conséquences économiques
Face à la colère populaire, le président Ruto a annoncé le retrait du texte controversé. Cependant, il a averti que cette décision aurait des « conséquences économiques très lourdes ». Cette mesure témoigne de la sensibilité de la situation et des enjeux économiques qui en découlent.
- La police a réagi vigoureusement lors des manifestations, utilisant des balles réelles selon des témoins.
- La version officielle défendue par le président met en avant des « criminels infiltrés » causant le chaos.
- Les appels à une enquête sur les circonstances des décès se multiplient, soulignant l’importance de faire toute la lumière sur ces événements tragiques.
Déclarations et promesses présidentielles
Lors d’une interview télévisée, William Ruto a non seulement présenté ses condoléances aux familles des victimes, mais a également promis une enquête approfondie sur les circonstances des décès. Il a également affirmé que toute utilisation excessive de la force par la police serait sanctionnée.
- Les propos du président mettent en avant la volonté du gouvernement kényan de faire la lumière sur ces événements tragiques.
- La mise en place d’une enquête officielle pourrait aider à apaiser les tensions et restaurer la confiance de la population envers les autorités.
- Les prochaines mesures prises par le gouvernement seront scrutées de près, notamment en ce qui concerne la justice pour les victimes et la responsabilité des forces de l’ordre.