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Manifestations au Nigéria : Plus de 50 arrestations

Au moins 50 manifestants ont été arrêtés lors des manifestations à Abuja, au Nigeria, motivées par la crise économique et les accusations de corruption. Des agents des services secrets nigérians ont dispersé violemment les manifestants et ont ouvert le feu sur des journalistes, provoquant la condamnation de la presse internationale.
Une illustration HD représentant un rassemblement massif de personnes manifestant pacifiquement au Nigéria contre la vie chère. Des hommes et des femmes de divers âges et origines se tiennent ensemble, brandissant des pancartes demandant des changements économiques. La scène se déroule dans une rue animée, avec des bâtiments colorés en arrière-plan et des drapeaux nationaux flottant dans le ciel. L'atmosphère est à la fois déterminée et pacifique.

Au moins 50 manifestants ont été arrêtés lors des manifestations à Abuja, a rapporté le bureau d’Amnesty International au Nigeria, marquant le troisième jour de protestations dans le pays.

Manifestations contre la crise économique au Nigeria

Les manifestations actuelles au Nigeria sont le résultat d’une crise économique sans précédent, avec des accusations de corruption et de mauvaise gestion dans le pays le plus peuplé d’Afrique. Cette crise a été exacerbée par la flambée des prix, affectant gravement la population nigériane parmi les plus pauvres du monde malgré les richesses pétrolières du pays.

  • Plus de 700 manifestants ont été arrêtés à ce jour à travers le pays.
  • Neuf policiers ont été blessés lors des manifestations.
  • Au moins neuf manifestants ont trouvé la mort selon Amnesty International.

Violences policières et attaques contre les journalistes

Au stade national nigérian, des forces de sécurité ont violemment dispersé les manifestants en faisant usage de gaz lacrymogènes, entraînant des affrontements violents et des tirs sur des journalistes qui couvraient l’événement.

  1. Des agents des services secrets nigérians, reconnus par leurs cagoules, ont ouvert le feu sur des journalistes présents sur les lieux.
  2. Au moins 31 attaques contre des journalistes, dont 11 arrestations, ont été enregistrées depuis le début des manifestations.
  3. La liberté de la presse au Nigeria est précaire, classé 112e sur 180 par Reporters sans frontières.

Les forces de sécurité ont nié toute responsabilité dans la mort de manifestants. La police nigériane a appelé à la fin des manifestations, alors que la tension reste palpable dans le pays.

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