Une manifestation meurtrière à Nairobi a secoué le Kenya, entraînant des décès et des blessés, suite à la contestation d’un projet de budget controversé. Franceinfo détaille les événements et les réactions suscités par cette crise politique majeure.
Projet de budget contesté
Le projet de budget 2024-2025 examiné par le Parlement kényan a déclenché une vague de protestations en raison de l’introduction de nouvelles taxes, telles qu’une TVA de **16% sur le pain** et une taxe annuelle de **2,5% sur les véhicules particuliers**. Le gouvernement, confronté à une dette importante, justifie ces mesures pour redresser l’économie, mais la population les juge inacceptables.
Manifestations et mobilisations
Les manifestations, baptisées « Occupy Parliament », ont commencé après la présentation du projet de budget le 13 juin. De nombreux jeunes kényans ont exprimé leur opposition au gouvernement de William Ruto, dénonçant le coût de la vie, le chômage et les services publics inadéquats. La contestation a gagné en ampleur et en violence, culminant avec des affrontements meurtriers.
- Les réseaux sociaux : un outil de mobilisation
- La demande de retrait du projet de budget
- Les revendications des manifestants : départ de Ruto et réforme politique
Impact des manifestations et réactions
Les affrontements ont causé la mort d’au moins treize personnes et des dizaines de blessés, selon la Kenyan Medical Association et la KHRC. Des organisations internationales telles qu’Amnesty Kenya ont condamné la violence et les arrestations réalisées par les forces de l’ordre. Le président William Ruto a promis une réponse ferme face aux actes de violence ayant perturbé l’ordre public.
- Appel à la répression : la position du gouvernement
- Intervention de l’armée pour stabiliser la situation
- Réactions internationales : l’ONU, l’Union africaine et les représentations diplomatiques
La communauté internationale, notamment les États-Unis et plusieurs pays européens, a exprimé sa préoccupation face à la crise au Kenya. Des appels au calme ont été lancés pour éviter une escalade de la violence. La situation reste tendue alors que les négociations entre le gouvernement et les manifestants se poursuivent en vue d’un apaisement et d’une résolution pacifique du conflit.