Dix jeunes nigérians ont comparu dimanche devant la Haute Cour fédérale d’Abuja, accusés de tentative de déstabilisation lors des récentes manifestations au Nigeria.
Accusations et Plaidoyer
Les accusés, poursuivis pour crime, trahison et incitation à la mutinerie, ont tous plaidé non-coupable aux six chefs d’accusation retenus contre eux. Selon le code pénal nigérian, ces délits sont sanctionnés en vertu de l’article 97, démontrant la gravité des accusations portées à leur encontre.
Plan de Déstabilisation et Détention
Ils sont accusés d’avoir sciemment planifié un projet de déstabilisation du pays entre le 1er juillet et le 10 août. Suite à leur comparution, une détention provisoire a été ordonnée en attendant la décision de la Haute Cour sur leur éventuelle remise en liberté sous caution ou leur condamnation. Leur procès est prévu pour le 11 septembre prochain, marquant une étape cruciale dans cette affaire.
- Les accusations portées contre les prévenus sont graves, allant jusqu’à mettre en péril la stabilité du pays.
- La période de détention provisoire souligne l’importance de l’affaire et l’attention portée par les autorités judiciaires sur ce dossier.
Réaction Gouvernementale et Condamnations
Les manifestations qui avaient initialement motivé ces actions judiciaires avaient provoqué une réponse musclée de l’armée, entraînant l’arrestation de plus de 2000 personnes et la comparution de plus de 1400 individus devant divers tribunaux. Cette répression a suscité des critiques, certaines ONG dénonçant un recours excessif à la force pour faire taire les contestations.
- La réaction du gouvernement face aux manifestations a été contestée, suscitant des inquiétudes quant au respect des droits de l’homme.
- Les condamnations et détentions massives qui ont suivi les manifestations ont soulevé des interrogations sur l’état de la liberté d’expression dans le pays.