Depuis l’annonce du projet de loi de finances introduisant de nouvelles taxes au Kenya, le pays est en proie à des manifestations et affrontements violents, avec une demande croissante de démission du président Ruto.
Chaos persistant au Kenya
Plus d’une semaine après l’introduction du projet de loi, le Kenya reste plongé dans un climat de tensions et de contestations. À Nairobi, la capitale du pays, les affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants se sont intensifiés mercredi dernier. La police anti-émeute a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants, provoquant un épais nuage de gaz dans le centre-ville de Nairobi. Des actes de vandalisme, tels que l’incendie de routes et les jets de pierres sur la police, ont été rapportés dans le quartier d’affaires central.
Mobilisation nationale
En dehors de la capitale, les manifestations se sont également déroulées à Mombasa, la deuxième plus grande ville du Kenya. Des centaines de personnes ont défilé dans les rues en brandissant des feuilles de palmier, en faisant retentir des klaxons en plastique et en battant des tambours, réclamant le départ du président Ruto. Ces mouvements populaires ont pris de l’ampleur depuis la semaine dernière, marquée par des violences et des troubles ayant déjà entraîné la mort d’au moins 39 personnes, selon la Commission nationale kényane des droits de l’homme.
Les informations relayées dans cet article sont basées sur des rapports de presse provenant de sources fiables et reconnues dans le domaine de l’actualité au Kenya. Il est important de rester attentif à l’évolution de la situation dans le pays et aux actions entreprises par les autorités pour contenir les tensions et répondre aux revendications des manifestants.