À Gaza, plusieurs maladies cutanées ont fait irruption chez les déplacés, affectant gravement la santé des populations vulnérables.
Conditions sanitaires précaires dans les camps de déplacés
Les conditions de vie dans les camps de déplacés à Gaza sont alarmantes, avec une augmentation significative des maladies cutanées parmi les habitants. Outre la gale et les poux, d’autres infections fongiques, bactériennes, virales et parasitaires se propagent rapidement, touchant principalement les enfants mais aussi des adultes.
- Plus de 1,8 million de Gazaouis ont été forcés de quitter leur domicile, se retrouvant entassés dans des camps surpeuplés, manquant cruellement de fournitures de base telles que du savon, du shampoing et des médicaments.
- La distribution de ces produits essentiels est très insuffisante en raison des bombardements continus menés par Israël, entravant les efforts humanitaires pour répondre aux besoins de la population affectée.
Facteurs favorisant la propagation des maladies cutanées
Les experts mettent en avant plusieurs facteurs qui favorisent la diffusion des maladies cutanées dans les camps de déplacés de Gaza :
- Les déplacements constants et le surpeuplement des tentes contribuent à la transmission rapide des infections de peau.
- Les températures élevées et l’absence d’accès à de l’eau potable propre exacerbent les conditions sanitaires précaires.
- L’utilisation d’eaux usées contaminées pour divers besoins quotidiens crée un environnement propice à la prolifération de maladies cutanées.
Un dermatologue souligne que la majeure partie de l’eau disponible dans les gouvernorats est désormais constituée d’eaux usées, présentant un risque majeur de propagation des maladies de la peau dans un avenir proche.
Impact sur la santé des déplacés et besoins urgents
La situation sanitaire critique des déplacés à Gaza se reflète dans les chiffres alarmants fournis par le Programme des Nations unies pour le développement :
- Plus d’un million de cas d’infections respiratoires aiguës ont été signalés depuis le début du conflit, mettant en lumière l’urgence d’améliorer l’accès aux soins de santé et aux conditions sanitaires de base.
- La nécessité de mettre en place des mesures préventives robustes pour endiguer la propagation des maladies cutanées parmi les populations déplacées devient impérative pour éviter une crise sanitaire majeure.