La France « aurait pu arrêter le génocide » de 1994 au Rwanda, mais « n’en a pas eu la volonté », selon l’Elysée. En amont du 30e anniversaire des massacres, Emmanuel Macron réaffirme les responsabilités de la France et son engagement envers le peuple rwandais.
Le manque de volonté de la France
Selon les déclarations de l’Elysée, la France, en coordination avec ses alliés occidentaux et africains, aurait eu la capacité d’interrompre le génocide de 1994 au Rwanda. Toutefois, un manque de volonté politique aurait empêché une action décisive à ce moment-là.
Reconnaissance des responsabilités par Emmanuel Macron
En 2021, Emmanuel Macron a officiellement reconnu les « responsabilités » de la France dans le génocide rwandais. À l’approche du 30e anniversaire des massacres, le président français réitère cet engagement et souligne l’importance du devoir de mémoire.
- Le 7 avril 2024, Emmanuel Macron réaffirmera le soutien de la France au Rwanda et au peuple rwandais.
- Il soulignera la mémoire des victimes et l’importance de transmettre cette histoire aux générations futures, notamment à travers l’éducation.
L’Elysée met en avant la nécessité de développer des connaissances de référence sur le génocide et de les diffuser largement pour sensibiliser le public, en particulier les jeunes générations en France.
Participation de la France aux commémorations
Si Emmanuel Macron ne se rendra pas aux commémorations du 30e anniversaire du génocide au Rwanda, il sera représenté par son ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, et le secrétaire d’Etat chargé de la Mer, Hervé Berville, lui-même né au Rwanda.
