L’épidémie croissante de **mpox**, anciennement appelée variole du singe, sur le continent africain a conduit l’Union africaine à déclarer une « urgence de santé publique ». Cette maladie a provoqué une augmentation alarmante des cas en 2024, avec 38 465 cas recensés dans 16 pays, entraînant 1 456 décès.
Une réponse proactive nécessaire
Le président de l’agence de santé Africa CDC, Jean Kasenya, a mis en avant l’importance de passer d’une approche réactive à une stratégie proactive et agressive pour contenir et éliminer cette menace. Cette déclaration souligne la nécessité d’une action rapide et coordonnée pour endiguer la propagation de la maladie.
Coordination et financement
Avec cette annonce, l’Union Africaine sera en mesure de débloquer des fonds pour améliorer l’accès aux vaccins et coordonner une réponse continentale. Ces mesures visent à renforcer les capacités des pays touchés et à limiter la propagation du **mpox** à travers des actions concertées.
- Amélioration de l’accès aux vaccins
- Coordination des efforts nationaux
- Renforcement des systèmes de surveillance
Un impact majeur sur les enfants
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) se prépare à évaluer si le **mpox** doit être classé au plus haut niveau d’alerte sanitaire mondial. Cette maladie affecte principalement les enfants de moins de 15 ans, représentant 60% des cas recensés. La situation nécessite une attention particulière pour protéger cette population vulnérable.
- Évaluation du risque par l’OMS
- Focus sur la protection des enfants
- Mobilisation des ressources pour la prévention
Cette montée en puissance de l’épidémie soulève des inquiétudes et nécessite une mobilisation collective pour endiguer la propagation du **mpox**. Les autorités sanitaires et les organisations internationales travaillent de concert pour mettre en place des mesures efficaces et protéger la santé de la population africaine.