En réponse à la menace de propagation du virus **Mpox**, plus communément appelé la Variole du singe, l’Ouganda a pris des mesures de surveillance renforcées le long de ses frontières avec la République démocratique du Congo (RDC), où la maladie est particulièrement préoccupante.
Renforcement de la surveillance aux frontières
L’Ouganda, selon les dernières données du ministère de la Santé, n’a signalé aucun cas actif de variole sur son territoire. Les deux cas importés en juillet ont été pris en charge et résolus sans complications majeures.
- Plus de 20 districts frontaliers avec la RDC ont été identifiés comme des zones à haut risque pour la transmission du virus.
- Des programmes de formation nationaux ont été déployés pour les travailleurs de la santé afin de renforcer la détection et l’isolement des cas suspects.
Collaboration avec l’OMS
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a récemment qualifié le **Mpox** d’urgence de santé publique mondiale, soulignant les préoccupations croissantes quant à sa propagation à l’échelle internationale.
- L’Ouganda travaille en étroite collaboration avec l’OMS pour obtenir les vaccins nécessaires contre la variole, dans le cadre de son plan de préparation et de réponse aux urgences sanitaires.
- Le pays, reconnu pour ses actions rapides face aux épidémies, se prépare à faire face au **Mpox** en mobilisant ses ressources et son expertise acquises lors des précédentes crises, telles que celles liées à Ebola et à Marburg.
La nouvelle variante plus mortelle du virus, le Clade 1b, a accru la gravité de l’épidémie actuelle de variole, augmentant le taux de mortalité à 3,6 %, selon les informations fournies par l’OMS. Par ailleurs, le nombre de nouveaux cas de **Mpox** signalés en 2024 a augmenté de 160 % par rapport à l’année précédente, d’après l’agence sanitaire de l’Union africaine.
