Depuis plus de trois ans, la Guinée est le théâtre de bouleversements politiques majeurs, suscitant des craintes quant à l’avenir du pays. Les tensions persistent après la chute du président Alpha Condé et l’arrivée au pouvoir du colonel Mamady Doumbouya en 2021.
Les promesses non tenues de la transition
- En dépit des engagements pris lors de la transition, l’opposition, représentée par Fodé Baldé, dénonce le non-respect de la charte de transition, notamment en matière de droits de l’Homme et de retour à l’ordre constitutionnel.
- La question du transfert du pouvoir à un gouvernement civil élu d’ici la fin de l’année 2024 divise, alors que le Premier ministre Bah Oury évoque un possible report de la transition à 2025.
Incertitudes quant à l’avenir politique
- Fodé Baldé exprime sa confiance dans le respect des engagements pris par le Général Mamady Doumbouya, tout en appelant à la vigilance face à toute velléité de maintien au pouvoir.
- Le manque de clarté sur le calendrier électoral et les échéances politiques suscite des interrogations légitimes quant à la stabilité future du pays.
Les tensions politiques ne sont cependant pas le seul sujet de préoccupation en Guinée.
L’insécurité grandissante et les atteintes aux libertés
- Malgré les dénégations des autorités militaires quant à des coups de feu à Conakry fin septembre, l’opposition alerte sur un climat de peur prégnant dans le pays.
- Des dispositifs sécuritaires renforcés et des signes de militarisation inquiètent la population, tandis que des entraves à la liberté d’expression et des cas d’enlèvements sont dénoncés.
Face à cette situation, la Guinée demeure à un carrefour critique, où l’incertitude politique et l’insécurité alimentent les inquiétudes quant à l’évolution du pays à moyen terme.
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