Un projet de loi controversé qui criminalise les personnes LGBTQ+ et leurs alliés au Ghana suscite l’indignation internationale après avoir été adopté par le parlement. Les Nations unies ont fermement condamné cette mesure, la qualifiant de « profondément troublante » et appelant à son non-application.
Réactions internationales
Les Nations unies, par le biais de Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, ont exprimé leur préoccupation quant aux conséquences de ce projet de loi sur les droits des LGBTQ+. Shamdasani a souligné que ce texte renforcerait la répression envers les lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, transsexuels et queers, les exposant à des sanctions pénales simplement pour leur identité. L’ONU a exhorté le gouvernement ghanéen à protéger ses citoyens de la violence, de la stigmatisation et de la discrimination, indépendamment de leur orientation sexuelle ou identité de genre.
Contenu de la loi
Le projet de loi, adopté par le parlement du Ghana après trois ans de débats, vise à interdire les relations, les activités sexuelles et les manifestations d’affection en public entre individus LGBTQ+. En outre, cette législation cible les individus apportant leur soutien à la communauté LGBTQ+, ainsi que toute forme de promotion ou financement d’activités liées à cette communauté. Cette loi accentue la marginalisation et la discrimination déjà présentes à l’égard des minorités sexuelles au Ghana.
Cette initiative législative a suscité une vague d’inquiétude parmi les défenseurs des droits de l’homme, les activistes LGBTQ+ et les organisations internationales. Plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer une atteinte fondamentale aux libertés individuelles et aux droits humains.
Il est essentiel de souligner que la fiabilité des sources citées dans cet article est avérée. Les Nations unies et leur Haut-Commissariat aux droits de l’homme sont des organisations reconnues mondialement pour leur engagement en faveur des droits de l’homme et de l’égalité, renforçant ainsi la crédibilité des informations transmises.