Le limogeage du premier ministre tunisien, Ahmed Hachani, par le chef de l’État Kais Saied marque une nouvelle ère politique en Tunisie.
La fin d’un mandat tumultueux
Après près de 12 mois à la tête du gouvernement, Ahmed Hachani a été brutalement remplacé par Kamel Maddouri, ancien ministre des Affaires sociales dans son propre cabinet. La décision a été officiellement annoncée par la présidence tunisienne dans un communiqué. Ce changement intervient dans un contexte marqué par des crises récurrentes de coupures d’eau et d’électricité à travers le pays.
Une crise politique en toile de fond
La justification avancée par Ahmed Hachani, mettant en avant la sécheresse pour expliquer les pénuries d’eau, a été contestée par le président tunisien Kais Saied. Ce dernier y voit plutôt un possible complot politique, alors que le pays se prépare pour l’élection présidentielle du 6 octobre prochain. Les tensions politiques sont palpables, avec des accusations portées à l’encontre du président sortant concernant des restrictions des libertés politiques pour favoriser sa propre réélection.
La situation démontre une instabilité croissante au sein du gouvernement et soulève des questions quant à la transparence et à la gestion des ressources vitales du pays.