Une vingtaine de chefs d’État se sont réunis à Kazan, en Russie pour la 16e réunion des Brics, une organisation regroupant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Cette coalition vise à devenir une voix dominante dans le sud global et l’est en opposition à l’Occident ainsi qu’à des institutions comme le G7 et l’ONU.
Une réunion symbolique mais peu concrète
Lors du sommet, qui s’est tenu sur trois jours, Vladimir Poutine a affiché sa satisfaction, mettant en avant la participation de délégations de 35 pays. Cependant, malgré l’aspect symbolique fort de l’événement, peu de résultats concrets ont émergé de ces rencontres.
- Aucun élargissement à de nouveaux pays n’a été discuté
- Aucune avancée concernant la mise en place d’un système de paiement entre États concurrents du Swift n’a été entreprise
- Aucune progression vers la création d’une monnaie spécifique aux Brics n’a été signalée
Une tentative de mise en scène diplomatique
La Russie a utilisé le sommet pour envoyer un message politique à l’Occident, multipliant les gestes symboliques tels que les poignées de mains, les rencontres bilatérales et les déclarations publiques. Cependant, malgré cette mise en scène soignée, les partenaires des Brics sont restés discrets sur des sujets sensibles comme la situation en Ukraine.
- La Chine, l’Inde et le Brésil ont prôné la paix
- Aucune condamnation ni soutien clair à la position russe sur l’Ukraine n’a été exprimé
La diplomatie russe, souvent opportuniste, peine à définir une stratégie à long terme au sein des Brics, privilégiant les coups d’éclat aux avancées durables. Ainsi, malgré une mise en scène habile, ce sommet restera davantage marqué par les images médiatiques que par des avancées concrètes sur la scène internationale.