Les tensions s’intensifient en Libye alors que les autorités de l’est du pays ont pris la décision d’arrêter la production et les exportations de pétrole, impactant directement le secteur crucial des revenus pétroliers du pays.
Une décision radicale pour contrer les attaques contre la Banque centrale
- Le gouvernement basé à Benghazi, dans l’est de la Libye, a déclaré un « état de force majeure » sur tous les champs pétroliers et ports, stoppant ainsi la production et l’exportation du pétrole jusqu’à nouvel ordre.
- Cette mesure fait suite à des « attaques répétées » contre la Banque centrale par des groupes qualifiés de « hors-la-loi », visant à prendre le contrôle illégal de l’institution financière la plus importante du pays.
Des divisions persistantes depuis la chute de Kadhafi
- Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est en proie à des divisions politiques majeures, avec deux gouvernements concurrents opérant dans les zones ouest et est du pays.
- Le gouvernement de l’Est, soutenu par le Parlement et le maréchal Khalifa Haftar, a réagi à l’entrée d’un comité du Conseil présidentiel de Tripoli à la Banque centrale, prenant ainsi des mesures drastiques pour protéger l’institution financière.
- Les photos montrant le comité agissant au siège de la Banque centrale illustrent l’escalade des tensions et le conflit de légitimité entre les différents acteurs politiques libyens.
- Les fermetures répétées des sites pétroliers et gaziers en Libye témoignent des défis persistants rencontrés par le pays dans la consolidation de sa stabilité économique et politique.
La Libye, avec ses 6,8 millions d’habitants, détient les plus grandes réserves pétrolières d’Afrique, ce qui en fait un acteur majeur sur la scène énergétique mondiale.
La gestion des revenus pétroliers par la Banque centrale est au cœur des enjeux politiques en Libye, avec des critiques sur la gestion actuelle du gouverneur Al-Siddiq al-Kabir, remis en question par certains acteurs politiques.
Malgré les défis persistants, l’espoir réside dans la capacité des différentes factions libyennes à trouver un terrain d’entente pour assurer la stabilité du secteur pétrolier et favoriser le développement économique du pays.