Après sept mois passés en prison, le directeur de l’hôpital Al-Chifa de la ville de Gaza, Mohammed Abu Selmia, est aujourd’hui un homme libre et heureux. Lui et des dizaines d’autres prisonniers palestiniens ont été libérés ce 1er juillet par Israël.
Libération controversée de prisonniers palestiniens
En Israël, le directeur de l’hôpital Al-Chifa, Mohammed Abu Selmia et environ 50 autres prisonniers palestiniens ont été libérés, ce 1er juillet. Les prisonniers libérés ce lundi ont été transférés vers des centres médicaux de la bande de Gaza.
- Mohammed Abu Selmia dénonce les traitements en prison
- Conditions de détention difficiles pour les prisonniers
- Allégations de torture physiques et psychologiques
Allégations de mauvais traitements en prison
- Abu Selmia dénonce des traitements inhumains en prison
- Prisonniers maltraités et torturés selon ses dires
- Allégations de violations des droits des prisonniers
« Nous avons laissé derrière nous de nombreux détenus, des dizaines de milliers de prisonniers qui ont été maltraités et qui ont subi des tortures physiques et psychologiques qu’aucun prisonnier palestinien n’avait subies depuis la Nakba (catastrophe) de 1948 », a-t-il ajouté. Il a déclaré que le personnel médical des différents établissements où il était détenu avait également participé aux mauvais traitements « en violation de toutes les lois ». Il a ajouté que certains détenus avaient été amputés d’un membre en raison de la médiocrité des soins médicaux.
- Négation des autorités pénitentiaires israéliennes
- Accusations envers le personnel médical
- Hospitalisation des détenus dans des conditions controversées
Accusations et réfutations
- Israël nie les allégations de mauvais traitements
- Accusations d’utilisation des hôpitaux à des fins militaires par Israël
- Démenti du Hamas sur les accusations d’Israël
Les autorités pénitentiaires d’Israël avaient arrêté le directeur de l’hôpital en novembre. Israël accuse le Hamas d’utiliser les hôpitaux à des fins militaires, ce qu’il dément. La libération de certains détenus sans inculpation ni procès a soulevé de nouvelles questions sur les allégations d’Israël concernant l’hôpital Al-Chifa, que ses forces ont perquisitionné à deux reprises depuis le début de la guerre.