Une résolution de l’ONU sur les diamants exploités dans des zones de guerre a été adoptée mercredi, dans un contexte de tensions géopolitiques impactant le processus de Kimberley.
Résolution de l’ONU sur les diamants de conflit
La résolution adoptée par l’ONU vise à garantir que les diamants commercialisés ne soient pas associés à des conflits armés, conformément au mécanisme de Kimberley. Cette mesure a pour objectif de lutter contre l’insécurité alimentée par les diamants de conflit et de promouvoir la souveraineté des États, l’éradication de la pauvreté, la prévention des conflits et l’élimination de la demande de diamants issus du commerce illégitime.
Réaction de la Russie et adhésion au processus
- La Russie a critiqué l’Occident, l’accusant de vouloir saboter le processus de Kimberley pour servir ses propres intérêts géopolitiques. Selon Alexander Repkin, directeur adjoint du département de la coopération économique du ministère des affaires étrangères de la Fédération de Russie, certains pays occidentaux chercheraient à exercer une pression sur des États souverains en manipulant ce processus international.
- Malgré ces tensions, quatre-vingt-deux gouvernements ont adhéré au processus de Kimberley. Actuellement, 99,8 % des diamants vendus dans le monde proviennent de sources exemptes de conflits, soulignant l’efficacité de ce mécanisme de certification mondial.
Avant la mise en place du processus de Kimberley, les diamants de sang pouvaient représenter jusqu’à 15 % du marché mondial du diamant, d’après les Nations unies.
Il est essentiel de continuer à renforcer ce processus pour garantir que les diamants contribuent au développement durable et à la paix, tout en éliminant progressivement les diamants de conflit de l’industrie diamantaire mondiale.