Les 58 députés du parti MK de l’ex-président sud-africain Jacob Zuma ont mis fin à leur boycott de la première séance de la nouvelle Assemblée nationale en prêtant serment mardi, marquant ainsi leur entrée officielle au Parlement.
Le retour des députés du parti MK
Après avoir boycotté la première séance de la nouvelle Assemblée nationale, les 58 députés du parti MK ont finalement prêté serment, mettant ainsi un terme à leur protestation. Le parti MK, favorable à la suppression de la Constitution, s’est engagé à respecter et à être fidèle à la loi malgré ses revendications politiques. Cette décision marque un tournant dans la participation politique du parti au Parlement.
Un retour après un rejet de plainte pour fraude électorale
Les législateurs du parti MK avaient initialement choisi de boycotter la séance parlementaire du 14 juin suite au dépôt d’une plainte pour fraude électorale lors des élections du 29 mai. Cependant, la plus haute juridiction du pays a rejeté cette plainte, la jugeant sans fondement. Face à ce revers judiciaire, les députés du MK ont décidé de reprendre leurs activités parlementaires en prêtant serment lors de la dernière séance.
- La plainte pour fraude électorale a été déposée suite aux élections du 29 mai.
- La cour a rejeté la plainte, considérant qu’elle n’avait pas de fondement.
La composition politique de la nouvelle Assemblée
Lors de la première réunion de la nouvelle Assemblée nationale, le président Cyril Ramaphosa a été élu pour un second mandat. Cependant, les députés du parti MK avaient choisi de boycotter cette session, refusant de rejoindre une coalition dirigée par l’ANC. Classé troisième lors des élections, le parti MK devrait préférer s’associer à d’autres partis tels que les Combattants pour la liberté économique (EFF) de Julius Malema pour occuper 100 sièges à l’Assemblée nationale. La coalition gouvernementale actuellement en formation devrait réunir plus des deux tiers des 400 sièges, consolidant ainsi sa majorité parlementaire.
- Le président Cyril Ramaphosa a été réélu pour un second mandat lors de la première réunion de la nouvelle Assemblée.
- Le parti MK envisage de s’associer avec d’autres formations politiques pour consolider sa présence parlementaire.