L’engagement des Casques bleus de l’ONU dans les opérations de maintien de la paix est un acte louable mais risqué, comme en témoignent les chiffres tragiques des pertes subies par ces personnels depuis 1948.
Les principales causes de décès
Historiquement, les **maladies** sont la principale cause de mortalité parmi les Casques bleus, avec 1629 décès enregistrés depuis 1948. Suivent les **accidents** qui ont coûté la vie à 1387 membres, et enfin, les **actes malveillants** responsables de 1134 pertes humaines.
Les impacts en République démocratique du Congo
- La Monusco a enregistré 251 décès, principalement dus à des **épidémies** telles que le choléra, la rougeole et la méningite.
- Les missions en Afrique présentent un double défi sécuritaire et humanitaire pour les soldats de la paix, exposés aux mêmes risques que les populations locales.
Les pertes dues aux accidents
- Haïti, le Liban et la Croatie sont les pays les plus touchés par les accidents, ayant causé la mort de 1387 Casques bleus.
- Des catastrophes naturelles comme le séisme en Haïti ont entraîné des pertes humaines importantes parmi les personnels de maintien de la paix.
Les actes malveillants : une réalité choquante
Les actes malveillants, considérés comme des crimes de guerre, ont coûté la vie à 1134 Casques bleus depuis 1948, une réalité souvent inacceptable au regard des missions humanitaires de l’ONU.
En conclusion, le bilan des pertes parmi les Casques bleus de l’ONU est lourd, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés ces hommes et femmes engagés dans des zones de conflit et d’instabilité.