Les motos bon marché, communément appelées « boda bodas », sont à la fois une bénédiction et une source de préoccupations pour la ville de Kampala en Ouganda. Elles fournissent des emplois essentiels à la population, mais posent également des problèmes de sécurité et de réglementation sur les routes de la capitale.
Impact des « boda bodas » à Kampala
Environ la moitié des 700 000 « boda bodas » du pays opèrent à Kampala, principalement conduits par des hommes sans autres opportunités d’emploi. Ces motos, largement non réglementées, perturbent la circulation en se faufilant entre les véhicules, en enfreignant les règles de conduite et en transportant des charges parfois dangereuses pour l’équilibre de la moto.
Résistance aux mesures de régulation
Les autorités de Kampala font face à une résistance de la part des conducteurs de « boda bodas » en essayant de les déloger des rues centrales de la ville. Malgré les tentatives pour nettoyer la zone, la suppression de ces motos bon marché pourrait entraîner la perte de milliers d’emplois dans un pays où les opportunités de travail sont déjà limitées.
- Les emplois rares en Ouganda :
- Seuls 1 % des 22,8 millions d’employés gagnent 270 dollars par mois, selon la banque centrale.
- Le taux de chômage est passé de 9 % en 2019 à 12 % en 2021, touchant particulièrement les jeunes de 18 à 30 ans.
Face à cette réalité économique difficile, les « boda bodas » représentent pour beaucoup un moyen vital de subsistance.
Impact social et économique des « boda bodas » en Ouganda
Les motos bon marché ne sont pas seulement des moyens de transport, mais aussi des symboles de l’économie informelle en Ouganda. Elles offrent des emplois à de nombreux habitants qui ne trouvent pas d’opportunités de travail formel. Cependant, leur nature non réglementée soulève des défis en termes de sécurité et de gestion du trafic.
- Taux de chômage élevé :
- Le taux de chômage en Ouganda est passé à 12 % en 2021, touchant particulièrement les jeunes des zones urbaines.
- L’économie informelle est souvent le seul secteur offrant des opportunités d’emploi, mais il s’accompagne souvent de conditions de travail précaires.
Les « boda bodas », tout en étant un moteur économique pour certaines populations, posent des défis en termes de sécurité routière, de régulation et de cohabitation avec les autres usagers de la route à Kampala.