En cette Journée mondiale de l’abeille, les apiculteurs kényans tirent la sonnette d’alarme sur le danger des tendances actuelles de l’écosystème. L’utilisation effrénée de pesticides toxiques dans les pratiques agricoles, destinée à protéger les cultures, est en train de décimer par inadvertance les populations d’abeilles. Ces dernières étant des pollinisateurs essentiels, ce déclin représente un risque important pour la sécurité alimentaire et la stabilité des écosystèmes.
Les enjeux de la protection des abeilles au Kenya
- Le miel constitue une source de revenus alternative et fiable pour les agriculteurs locaux.
- Joshua Kimwele, apiculteur dans le comté de Kitui, souligne l’impact nocif des pesticides sur les abeilles et préconise des pratiques plus respectueuses de l’environnement.
- Le gouvernement du comté de Kitui met en place un programme de restauration pour les agriculteurs suite aux récentes catastrophes naturelles.
Les défis de l’apiculture au Kenya
- Les apiculteurs kényans doivent faire face à des problématiques telles que l’empoisonnement par les pesticides, la déforestation, les nuisibles et les maladies.
- Nouveaux défis : l’apparition d’acariens Varroa et de petits coléoptères inconnus jusqu’alors dans les ruches, selon le témoignage de Timothy Wambua, expert en production animale.
- Les apiculteurs bénéficient d’un programme de soutien du gouvernement comprenant la distribution de ruches Langstroth et des formations modernes en apiculture.
Malgré les difficultés rencontrées, les efforts se multiplient pour préserver les abeilles et promouvoir une apiculture plus durable et responsable au Kenya. Les collaborations entre les apiculteurs locaux et les autorités semblent essentielles pour consolider ces actions en faveur de la biodiversité et de la sécurité alimentaire.