Lors d’un dîner avec des correspondants étrangers au Portugal, le président de la République portugaise, Marcelo Rebelo de Sousa, a évoqué la question des réparations pour les crimes du passé.
Des propos engageants
Dans ses propos, le président portugais a affirmé que le Portugal « assume l’entière responsabilité » des erreurs commises par le passé, allant jusqu’à suggérer le paiement de réparations pour ces crimes, y compris les massacres coloniaux. Il a souligné l’importance d’aller au-delà des simples excuses et de véritablement assumer les conséquences des actions passées.
Appel à la responsabilité
Cette déclaration intervient suite à l’appel du responsable des droits de l’homme des Nations unies, soutenu par des pays d’Afrique et des Caraïbes, demandant aux nations impliquées dans la traite transatlantique des esclaves et la colonisation de répondre aux demandes de réparations. Un appel à la réparation des torts causés par des siècles d’exploitation et de souffrance.
- Entre le milieu du 15e siècle et la fin du 19e siècle, plus de 12,5 millions de personnes réduites à l’esclavage ont été déportées d’Afrique vers les Amériques et les îles de l’Atlantique.
- Plus d’un million et demi de personnes ont péri durant les traversées, victimes de conditions inhumaines et d’une violence impitoyable.
Ces chiffres illustrent l’ampleur des atrocités commises durant cette période sombre de l’histoire et soulignent la nécessité de reconnaître les souffrances infligées et d’en assumer la responsabilité de manière concrète.







