Après 32 ans de règne, **Hassan Nasrallah** a été tué vendredi par les bombes israéliennes près de Beyrouth, suscitant des interrogations sur sa succession.
L’émergence d’un successeur potentiel
Le **Hezbollah** a officiellement confirmé la mort de son leader samedi, ouvrant ainsi la voie à des spéculations quant à celui qui pourrait le remplacer. **Hachem Safieddine**, âgé de 60 ans et cousin du défunt chef, semble être un nom qui revient avec insistance parmi les observateurs. Connue pour ses discours passionnés lors des funérailles des commandants du parti tués par Israël, Safieddine est devenu au fil du temps le visage du Hezbollah libanais, surtout depuis que Nasrallah s’était fait plus discret sur la scène publique depuis 2006, l’année de la guerre entre Israël et le Hezbollah.
Élection du nouveau dirigeant
La plus haute instance du **Hezbollah**, la Choura, devrait procéder très prochainement à l’élection de son nouveau dirigeant. Pour prétendre à ce titre, il est requis d’être membre de la Choura et une personnalité religieuse. En attendant cette désignation, c’est **Naïm Qassem**, actuel numéro deux du mouvement, qui semble être le favori pour prendre provisoirement la tête du parti. L’assassinat de Nasrallah, survenu dans un quartier général de commandement, intervient dans un contexte déjà marqué par une attaque ayant causé la perte d’une partie du conseil de direction du Hezbollah et de son haut commandement militaire.
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