Au Zimbabwe, la cueillette des fruits du baobab devient un moyen crucial de subsistance pour de nombreuses communautés rurales, confrontées aux effets dévastateurs du changement climatique. Cette activité en plein essor s’intègre dans un marché mondial en expansion, offrant aux habitants une opportunité de résilience face aux conditions climatiques difficiles.
La cueillette des fruits du baobab : un espoir pour les communautés rurales
**La cueillette des fruits du baobab** est devenue une source de revenus vitale pour de nombreux habitants des zones rurales du Zimbabwe, où les sécheresses ont eu un impact dévastateur sur les cultures traditionnelles. Face à l’incertitude liée aux conditions climatiques changeantes, de plus en plus de personnes se tournent vers la collecte et la vente de ces fruits emblématiques.
- Les habitants, comme Loveness Bhitoni de Mudzi, consacrent leurs journées à rechercher et ramasser les fruits du baobab, malgré des conditions souvent éprouvantes.
- Ces initiatives de cueillette offrent un répit financier crucial pour des familles qui luttent pour subvenir à leurs besoins de base, tels que la nourriture et l’hygiène personnelle.
Un marché international en plein essor
**Le marché international des produits dérivés du baobab** connaît une croissance significative ces dernières années, transformant les régions rurales riches en ces arbres millénaires en véritables centres d’approvisionnement. Cette tendance offre de nouvelles perspectives économiques pour les communautés locales, tout en mettant en lumière des défis auxquels elles doivent faire face.
- Zimtrade, l’agence gouvernementale zimbabwéenne chargée des exportations, souligne les faibles revenus perçus par les cueilleurs de baobabs, malgré la demande croissante sur le marché mondial.
- Pour optimiser les bénéfices des acteurs locaux, Zimtrade envisage la mise en place d’installations de transformation des fruits du baobab, afin de créer de la valeur ajoutée et garantir des prix équitables.
**Selon l’économiste Prosper Chitambara**, la création d’une bourse des matières premières pourrait contribuer à assurer une rémunération juste pour les producteurs, évitant ainsi les pratiques de fixation arbitraire des prix par les acheteurs.
Le potentiel du marché mondial du baobab est également souligné, avec des projections estimant qu’il pourrait atteindre 10 milliards de dollars d’ici 2027, selon le Centre pour la promotion des importations du gouvernement néerlandais. Cette expansion offre des perspectives d’évolution économique pour les communautés zimbabwéennes et met en lumière l’importance croissante de cette ressource naturelle.
