La ville de Marrakech a organisé du 22 au 27 juillet, son deuxième festival du melhoun, célébrant la riche tradition de l’art poétique et musical du Maroc.
Une célébration de l’art poétique marocain
Le melhoun, forme populaire d’expression poétique au Maroc, allie poésie, musique et performance pour transmettre des thèmes culturels et moraux profonds. Pendant le festival, des groupes de femmes se sont illustrés en interprétant le Marrakesh Al Hadra, une forme artistique similaire au melhoun exclusivement interprétée par des femmes. Ces performances mettent en avant des récitations poétiques et de la prose, contribuant ainsi à préserver un art ancestral.
Une transmission de l’héritage culturel
Lors de l’événement, Rkia Ouamani, membre du groupe « Laabat », a souligné l’importance de faire découvrir cet art aux jeunes générations, aux mères et au grand public. Cette démarche vise à susciter l’intérêt et le bonheur du public face à ces spectacles, assurant ainsi la pérennité de ce patrimoine artistique significatif.
- En plus des performances musicales, le festival a présenté une exposition de livres rédigés par des cheikhs du melhoun, offrant ainsi un accès privilégié à la littérature liée à cet art traditionnel.
- Une autre exposition a mis en lumière des objets d’antiquités liés au riche patrimoine marocain, enrichissant la compréhension de l’histoire et de la culture du pays.
En décembre dernier, le melhoun a été inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO, une reconnaissance internationale qui consacre des siècles de création artistique authentiquement marocaine.