L’Alliance démocratique sud-africaine a engagé des poursuites judiciaires contre le Congrès national africain, son partenaire de coalition, concernant un discours électoral controversé du président Cyril Ramaphosa. Cette action soulève des tensions au sein de la nouvelle coalition gouvernementale en Afrique du Sud.
Friction au sein de la coalition
La DA a déposé des documents judiciaires à la Cour électorale en mai, avant la formation de la coalition avec l’ANC, contestant le discours électoral de Ramaphosa. La requête de la DA vise à déduire 1 % des voix obtenues par l’ANC lors des élections et à infliger des amendes au président et à son parti.
- Amende de 10 900 dollars pour M. Ramaphosa
- Amende de 5 450 dollars pour l’ANC
Réactions et contexte politique
L’ANC a réagi en décrivant l’action en justice de la DA comme « frivole et injustifiée », affirmant que le discours de Ramaphosa respectait la constitution. Le président avait utilisé des éléments de ce discours pour mettre en avant les succès de l’ANC après 30 ans de gouvernance.
- Création d’un gouvernement de coalition
- Impact des élections historiques sur la coalition
Les élections ont conduit à la perte de la majorité parlementaire de l’ANC, le contraignant à former un gouvernement de coalition pour la première fois. Cette alliance inédite entre l’ANC et la DA a redessiné le paysage politique du pays après des décennies de domination du parti historique post-apartheid.
Malgré leurs différences idéologiques, l’ANC de gauche et la DA centriste ont réussi à projeter une image d’unité depuis la formation de la coalition. Ce partenariat, bien que surprenant, a marqué un changement significatif dans la dynamique politique sud-africaine.