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La Variole du Singe : Recrudescence alarmante en Afrique

Depuis plusieurs semaines, une nouvelle souche de **mpox** se propage en Afrique, inquiétant l'OMS. Cette maladie, autrefois connue sous le nom de variole du singe, présente une mortalité élevée et une transmission accrue. Les pays voisins de la République démocratique du Congo sont également touchés.
Illustration HD représentant un groupe de singes dans une forêt dense en Afrique, avec des signes visibles de maladie tels que des marques rouges sur leur peau et des symptômes de fièvre. Certains singes sont isolés des autres, illustrant la propagation de la nouvelle souche de la variole du singe. L'atmosphère est à la fois inquiétante et captivante, mettant en lumière l'urgence de la situation.

La propagation du virus **mpox** en Afrique pourrait constituer une menace majeure pour la santé publique mondiale. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) évalue actuellement la situation et envisage des mesures d’urgence pour contrôler la propagation de cette maladie.

Origines et Caractéristiques du Virus **mpox**

Le virus **mpox**, anciennement connu sous le nom de variole du singe, a été découvert pour la première fois chez l’Homme en 1970 en République démocratique du Congo (RDC). Depuis lors, plusieurs souches du virus ont été identifiées, la plus récente étant la souche **clade 1b** apparue en 2023. Cette nouvelle souche se distingue par sa plus grande virulence et sa capacité de transmission accrue.

  • Les symptômes du **mpox** incluent fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, éruptions cutanées généralisées, fatigue intense, entre autres.
  • Le virus **mpox** peut entraîner des complications graves, avec des taux de mortalité allant jusqu’à 10% chez les enfants et 5% chez les adultes.

Propagation du Virus et Risques Associés

La récente épidémie en RDC a fait état de plus de 14 000 cas signalés et 511 décès, avec une augmentation significative du nombre de cas par rapport aux années précédentes. La proximité de la RDC avec d’autres pays et les mouvements de populations ont favorisé la propagation du virus au-delà des frontières.

  1. Plusieurs pays voisins de la RDC ont déjà enregistré des cas de **mpox**, incluant l’Ouganda, le Burundi, le Rwanda, le Kenya et la Côte d’Ivoire.
  2. La densité de population dans les camps de déplacés en RDC et la présence d’un aéroport international à Goma sont des facteurs favorisant la transmission du virus à d’autres régions.

La capacité de transmission du virus au sein de la population, y compris par des voies non sexuelles telles que les contacts familiaux et les interactions sociales, soulève des préoccupations supplémentaires quant à la propagation de la maladie. Les autorités sanitaires et les organisations internationales, dont l’OMS, mettent en œuvre des mesures pour contenir l’épidémie et prévenir une expansion à l’échelle internationale.

Mesures de Prévention et de Contrôle

Actuellement, il n’existe pas de traitement spécifique contre le virus **mpox**. Cependant, la vaccination demeure un moyen efficace de réduire les risques d’infection et de complications graves associées à la maladie.

  • Des vaccins spécifiques sont recommandés pour prévenir **mpox**. Toutefois, l’approvisionnement en vaccins demeure limité, en particulier pour les personnes âgées de moins de 50 ans qui n’ont pas été vaccinées depuis les années 1980.
  • L’OMS travaille en étroite collaboration avec les autorités sanitaires nationales et d’autres partenaires pour renforcer la surveillance, la préparation et l’intervention face à l’épidémie de **mpox** en Afrique.

Les efforts conjoints visent à contenir la propagation du virus, à soutenir les initiatives de santé publique et à mobiliser des ressources financières pour répondre aux besoins urgents des pays affectés par l’épidémie. La communauté internationale se mobilise pour contrôler la propagation du **mpox** et protéger la santé des populations en Afrique et au-delà.

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