La Shadow Rage Room, la première du genre au Nigéria, offre un espace pour libérer ses émotions refoulées en détruisant des objets, pour environ 5 dollars américains.
Libération émotionnelle à Lagos
Lagos, ville surpeuplée de près de 20 millions d’habitants, est connue pour son stress quotidien, notamment les embouteillages chroniques. La Shadow Rage Room offre un exutoire pour les habitants en quête de détente et de défoulement.
Témoignage inspirant
Après une session de destruction, Olaribigbe Akeem ressort épuisé mais apaisé. Il partage son expérience ; en brisant les objets, il a pu libérer les tensions liées aux défis de la vie quotidienne au Nigéria.
Un concept thérapeutique novateur
Le propriétaire, James Babajide Banjoko, ex-médecin, a créé la Shadow Rage Room comme alternative pendant la pandémie de COVID-19. Il souligne que cet espace n’est pas un substitut à la thérapie traditionnelle, mais peut constituer une étape vers un mieux-être mental.
- **Colère refoulée** : Banjoko explique que de nombreuses personnes accumulent de la colère au fil du temps, et que la salle de rage permet de la libérer de manière contrôlée.
- **Bienfaits inexplorés** : Si les salles de rage ne font pas encore l’objet de preuves scientifiques solides quant à leurs bienfaits sur la santé mentale, de nombreux participants ont ressenti un soulagement et certains ont même entamé une thérapie après une session.
Accessibilité des soins mentaux
Au Nigéria, où l’accès aux services de santé mentale reste limité, la Shadow Rage Room offre une opportunité rare pour de nombreux citoyens de trouver un soulagement temporaire et une libération émotionnelle précieuse.
En offrant un espace pour exprimer et canaliser les émotions refoulées, la Shadow Rage Room s’impose comme une alternative originale dans un pays où les services de santé mentale demeurent insuffisants.