Plus de 3 000 participants de 82 pays se sont réunis durant quatre jours à Nairobi pour les assemblées générales annuelles de la Banque africaine de développement (Bad).
La clé de voute : la réforme de l’architecture financière internationale
La réforme de l’architecture financière internationale a été au cœur des débats lors de ces assemblées. Il est crucial que cette réforme intègre les défis climatiques auxquels l’Afrique est confrontée. Selon des experts, l’Afrique aurait besoin de 213 milliards de dollars par an jusqu’en 2030 pour répondre aux enjeux du développement durable.
Nouvelle stratégie pour les 10 prochaines années
Sous la direction d’Akinwumi Adesina, la Banque africaine de développement doit définir une nouvelle stratégie pour la décennie à venir, en mettant un accent particulier sur la jeunesse du continent. Akinwumi Adesina souligne l’importance de renforcer la résilience climatique en Afrique et d’impliquer activement les jeunes dans la recherche de solutions, notamment à travers des programmes de soutien à la création d’entreprises liées à l’adaptation au changement climatique.
Appel à une mobilisation financière accrue
La Bad espère une augmentation de son capital de la part de ses actionnaires pour répondre aux besoins croissants du continent. Cette mobilisation est cruciale pour maintenir la notation AAA de l’institution, condition sine qua non pour emprunter sur les marchés internationaux à des taux avantageux.
- Cela aiderait la Bad à faire face aux besoins du continent africain, en particulier en cas de situations d’urgence.
- L’augmentation du capital renforcerait la position de la Banque sur les marchés financiers internationaux.
- Ceci garantirait une meilleure capacité d’intervention de la Bad pour soutenir les initiatives de développement en Afrique.
Intégration des richesses naturelles dans le PIB africain
Le président du Kenya, William Ruto, a soutenu l’idée d’intégrer les richesses naturelles du continent dans le calcul du PIB des États africains. Selon lui, cela permettrait une meilleure valorisation des ressources telles que les terres arables, les ressources minières ou les énergies renouvelables, augmentant ainsi le potentiel financier des pays sur les marchés internationaux.
- Cette intégration pourrait conduire à une augmentation significative du PIB des pays africains.
- Elle offrirait une meilleure visibilité des atouts naturels du continent sur la scène économique mondiale.
- Cela pourrait favoriser un accès accru des pays africains aux financements extérieurs et aux investissements étrangers.







