Le Kenya fait face à une crise budgétaire majeure après le retrait d’un projet de loi controversé sur les finances, entraînant des tensions et des manifestations violentes.
Retrait du projet de loi sur les finances
Mercredi dernier, le président William Ruto a renoncé aux augmentations d’impôts proposées, suite à des protestations qui ont dégénéré en violence, menant à l’incendie du parlement. Cette décision a laissé un déficit budgétaire important estimé à environ 2,7 milliards de dollars.
Mesures d’urgence
- Le gouvernement kényan a déclaré qu’il devra emprunter près d’un trillion de shillings, soit environ 7,6 milliards de dollars, pour combler le manque de fonds.
- Des mesures d’austérité seront également mises en place, affectant principalement les dépenses publiques liées aux secteurs de l’éducation et de la santé.
Malgré le retrait du projet de loi sur les finances, la tension persiste dans les rues, alimentée par des appels à la démission du président et des allégations de brutalité policière. Les mouvements de contestation se multiplient, avec de nouvelles manifestations prévues dans la semaine à venir.
Des rapports de l’ONG Human Rights Watch ont révélé que les violences de la semaine dernière ont causé la mort d’au moins 30 personnes, soulignant l’ampleur des troubles et de la répression qui agitent actuellement le pays.
Impact sur la population
L’instabilité politique et économique qui règne au Kenya a un impact direct sur la population, en particulier sur les plus vulnérables. Les coupes dans les dépenses publiques risquent d’affecter les services essentiels, mettant en péril l’accès à l’éducation et aux soins de santé pour de nombreux citoyens.
Action gouvernementale et perspectives
- Les autorités kényanes sont confrontées à la nécessité de trouver des solutions durables pour surmonter cette crise financière et apaiser les tensions sociales.
- La transparence et la communication avec la population apparaissent comme des éléments cruciaux pour restaurer la confiance et garantir une gestion budgétaire plus responsable à l’avenir.
En conclusion, la situation au Kenya demeure préoccupante, avec des défis économiques et politiques majeurs à relever. La résolution de cette crise exigera des efforts concertés et des mesures efficaces pour préserver la stabilité et le bien-être des citoyens kényans.