L’Autorité des Aéroports du Kenya (KAA) a annoncé vendredi la mise en place de mesures de contingence en réponse à une menace de grève imminente, dans le but de garantir le bon déroulement des opérations aéroportuaires malgré les tensions croissantes.
Préavis de grève et conflit autour du projet d’accord
Le début de la semaine a été marqué par l’annonce d’un préavis de grève par le Syndicat des Travailleurs de l’Aviation, représentant les employés des aéroports et de Kenya Airways. La grève est prévue pour le lundi 19 août et fait suite à des inquiétudes concernant un projet d’accord avec Adani Airports Holdings d’Inde. Cet accord vise à développer le plus grand aéroport du pays à Nairobi.
- Le Syndicat des Travailleurs de l’Aviation exprime des inquiétudes quant à cet accord, le qualifiant de « vente projetée » de l’aéroport international Jomo Kenyatta.
- Les représentants syndicaux craignent des pertes d’emplois pour les travailleurs locaux et l’arrivée de main-d’œuvre étrangère, engendrant de vives tensions au sein du secteur.
Négociations en cours pour résoudre le conflit
En réponse à ces préoccupations, le gouvernement kényan a affirmé que l’aéroport n’est pas à vendre. Depuis jeudi, des négociations sont en cours entre le Secrétaire du Cabinet pour le Travail, Alfred Mutua, et les responsables syndicaux. L’objectif est de parvenir à un accord satisfaisant pour dissiper les craintes du syndicat et éviter toute perturbation des services aéroportuaires essentiels.
- Les autorités kényanes assurent que des discussions constructives sont en cours pour trouver un terrain d’entente avec le syndicat et garantir la stabilité du secteur aérien.
- L’Autorité des Aéroports du Kenya demeure vigilante face à la situation et s’engage à maintenir des opérations sans heurts malgré les défis actuels.