Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
drapeau cameroun

Cameroun

drapeau togo

Togo

drapeau benin

Bénin

drapeau sénégal

Sénégal

drapeau de la centrafrique

RCA

drapeau gabon

Gabon

continent afrique noir

Edition pays

Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Kenya : Amnesty réclame enquête sur répression policière

Amnesty International appelle à la création d’une commission d’enquête sur les décès survenus lors des manifestations au Kenya. L'ONG dénonce l'usage illégal de la force par la police lors des manifestations de juin, où six personnes ont trouvé la mort.
Un tableau représentant un groupe diversifié de personnes au Kenya, y compris des jeunes, des femmes et des hommes d'âges variés, se tenant debout dans l'unité malgré les tensions. Des symboles de paix et de justice, tels que des colombes et des balances, parsèment l'arrière-plan. L'atmosphère est à la fois solennelle et résolue, capturant l'esprit de la demande d'enquête sur la répression policière formulée par Amnesty International.

Une enquête de Amnesty International sur les décès lors des manifestations au Kenya a révélé des faits préoccupants.

Signatures recueillies pour une enquête judiciaire

Amnesty International a recueilli 12 000 signatures pour exiger une enquête judiciaire sur l’utilisation excessive de la force par la police kenyane lors des manifestations de juin dernier. Ces manifestations ont pris une tournure dramatique le 25 juin, lorsque des protestataires ont envahi le Parlement.

  • La police a riposté en ouvrant le feu à balles réelles,
  • Résultat : six morts et des centaines de blessés,
  • L’ONG a qualifié cette réaction de « excessive et non-nécessaire ».

Appels pour une enquête approfondie

Amnesty International, en collaboration avec la Law Society of Kenya, a mené une analyse minutieuse basée sur des vidéos et des témoignages. Leurs conclusions indiquent que la police a fait usage de grenades lacrymogènes et d’armes à feu contre des manifestants désarmés.

  1. Certains agents n’étaient ni en uniforme, ni identifiables,
  2. Des mères de victimes ont remis une liste des personnes tuées au ministère de la Justice,
  3. Les autorités kenyanes justifient leur action comme une réponse face à des « criminels ».

Selon les organisations de défense des droits humains, au moins 60 personnes ont perdu la vie lors de ces manifestations et des dizaines sont encore portées disparues. Ces événements soulèvent des questions cruciales sur le respect des droits de l’homme et la violence policière au Kenya.

Partager l'article :