Le militant panafricaniste Kemi Seba, connu pour ses prises de position controversées, a récemment perdu sa nationalité française, suscitant l’attention et la réaction de nombreux observateurs.
Un parcours militant mouvementé
- Kemi Seba, de son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, est une figure de l’anticolonialisme francophone, défendant l’indépendance des populations noires africaines.
- Fondateur de la Tribu Ka, groupe prônant le suprémacisme noir, il a été dissous en 2006 par le ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy.
- Condamné pour provocation à la haine raciale en 2009, il a entretenu des liens controversés et affirmé des idées antisémites.
Des alliances géopolitiques surprenantes
- Se revendiquant multipolaire, Kemi Seba a tissé des liens avec des régimes autoritaires et dictatoriaux, recevant des fonds de certains pays du Sud global.
- Proche de la Russie de Poutine, il a été invité à donner un discours au Parlement russe en 2023, recevant un soutien financier d’une figure controversée de Wagner.
- Ses alliances suscitent des interrogations sur sa véritable indépendance et ses motivations politiques.
La perte de sa nationalité française
- Une procédure de perte de nationalité a été enclenchée à l’encontre de Kemi Seba, accusé de tenir des discours anti-français et de manquer de loyauté envers la France.
- Le ministère de l’Intérieur, après avis conforme du Conseil d’Etat, peut retirer la nationalité à un binational se comportant comme le national d’un pays étranger.
- Malgré la décision, Kemi Seba a affiché son soulagement et sa satisfaction, se considérant libéré de ce « fardeau » et ayant déjà envisagé sa renonciation à la nationalité française.
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