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« Kaïs Saïed et les élections tunisiennes »

L'élection présidentielle en Tunisie est entachée de controverses alors que le président sortant, Kaïs Saïed, est critiqué pour avoir préparé sa réélection. Seuls deux candidats ont été autorisés à se présenter, suscitant des protestations de l'opposition.
Une illustration HD représentant un candidat politique se tenant debout, fier et déterminé, entouré de barreaux symbolisant l'oppression et l'injustice. En arrière-plan, l'actuel président tunisien est représenté de manière floue, ajoutant une dimension de confrontatiion et de lutte pour la liberté et la démocratie.

L’élection présidentielle en Tunisie suscite de vives controverses, alors que le président sortant, Kaïs Saïed, semble avoir tout mis en place pour garantir sa réélection, malgré les critiques et les conditions contestées du scrutin.

Des conditions électorales critiquées

  • Seuls deux candidats ont été autorisés à se présenter, malgré les protestations de l’opposition.
  • La commission électorale a été accusée de partialité en étant sous le contrôle du président Saïed.
  • Le président a renforcé son emprise sur le processus électoral en modifiant la loi électorale et en muselant toute opposition sérieuse.

Un casting électoral controversé

  1. Seuls trois candidats, dont le président Saïed, ont été approuvés pour l’élection, suscitant des doutes sur la transparence du processus de sélection.
  2. Un des candidats retenus, Ayachi Zammel, est sous le feu des critiques après avoir été condamné à de lourdes peines et être impliqué dans plusieurs affaires judiciaires.
  3. L’autre candidat, Zouhair Maghzaoui, bien que critique envers Saïed, ne semble pas être un rival de poids pour l’actuel président.

L’opposition tunisienne dénonce une manœuvre visant à écarter toute opposition sérieuse et à garantir la réélection de Kaïs Saïed, remettant en question la légitimité et l’intégrité du processus électoral.

Renforcement du contrôle du président Saïed sur le scrutin

  • Une récente réforme de la loi électorale a été adoptée, transférant l’arbitrage des contentieux électoraux à la justice pénale et renforçant ainsi le contrôle de l’exécutif sur le processus électoral.
  • Les pressions sur la justice et les mutations forcées de magistrats remettent en cause l’indépendance du pouvoir judiciaire.

Un climat politique tendu avant l’élection

  1. La réforme électorale votée en fin de campagne électorale a suscité l’ire de l’opposition, dénonçant un durcissement du régime en place.
  2. Le président Saïed, élu en 2019, a consolidé son pouvoir en éliminant les contre-pouvoirs et en adoptant des mesures autoritaires.
  3. La société civile et les médias sont également sous pression, avec des restrictions croissantes sur la liberté d’expression et les libertés individuelles.

Alors que l’élection présidentielle approche, l’avenir politique de la Tunisie semble incertain, entre un président contesté et une opposition affaiblie, la population est appelée à faire un choix crucial pour le pays.

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