Après sa libération, le fondateur de Wikileaks Julian Assange s’envole vers Canberra, la capitale australienne, mais reste interdit de retour aux États-Unis sans autorisation.
Un retour mouvementé
Julian Assange a quitté les îles Mariannes à bord d’un avion en direction de Canberra, peu après avoir été déclaré libre par la justice américaine. Il était précédemment emprisonné au Royaume-Uni pendant cinq ans avant d’être jugé devant le tribunal fédéral des îles Mariannes du Nord, un territoire américain. Selon un accord avec la justice, il a été condamné à une peine de 62 mois, déjà purgée pendant sa détention provisoire.
Arrivée sous tension
À son arrivée à l’aéroport de Canberra, un avion privé transportant Julian Assange a été accueilli par des dizaines de journalistes, sa femme Stella Assange et son père John Shipton. Il est accusé par la justice américaine d’avoir divulgué des journaux de guerre et des documents diplomatiques compromettants pour l’armée américaine, notamment des révélations sur les actions en Irak et en Afghanistan. Parmi les documents diffusés par WikiLeaks, une vidéo d’une attaque d’hélicoptères Apache en 2007 à Bagdad, faisant 11 morts, dont deux journalistes.
- Julian Assange a plaidé coupable d’obtention et de divulgation d’informations sensibles sur la défense américaine, soulevant un débat sur la liberté de la presse et l’exposition des agissements militaires. Ses actions ont provoqué un afflux de soutien de la part des défenseurs de la liberté d’expression, qui applaudissent son rôle dans la révélation de comportements potentiellement dissimulés.
- Cependant, certains mettent en garde contre l’éventuel effet dissuasif que sa condamnation pourrait avoir sur les journalistes, craignant une restriction de l’accès à des informations cruciales pour la transparence et la démocratie.
Assange, une personnalité controversée mais indéniablement influente dans le domaine de la divulgation d’informations confidentielles, continue de susciter des débats et des interrogations sur l’équilibre délicat entre la liberté de la presse et la sécurité nationale.