Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a récemment déclaré la volonté d’Israël d’éliminer ce qu’il a qualifié de « l’armée terroriste du Hamas ». Ces propos ont suscité des réactions et soulevé des préoccupations tant au niveau national qu’international.
Les objectifs de Netanyahu
Benyamin Netanyahu a affirmé avec fermeté l’engagement de son gouvernement à mettre fin aux capacités militaires et administratives du Hamas. Il a souligné la nécessité d’empêcher le groupe militant de lancer des attaques similaires à celle du 7 octobre. Les déclarations du Premier ministre reflètent une détermination à éradiquer toute menace potentielle venant du Hamas.
Les actions sur le terrain
Israël a intensifié ses attaques aériennes en ciblant différentes zones telles que la ville de Gaza, Rafah et Khan Younès. Les opérations militaires visent à atteindre plusieurs objectifs, notamment la libération des otages, la neutralisation des capacités militaires et gouvernementales du Hamas, la sécurité de la région de Gaza et le retour en toute sûreté des habitants du sud et du nord de la région.
- Les frappes aériennes ont visé spécifiquement les quartiers du nord de Gaza, ainsi que les localités de Rafah et Khan Younès dans le sud.
- La stratégie militaire d’Israël repose sur des actions déterminées afin d’atteindre des résultats concrets vis-à-vis du Hamas.
Les conséquences humanitaires
Depuis le début des hostilités, le territoire de Gaza a subi de lourdes pertes en vies humaines, avec un bilan dépassant les 37 700 victimes, selon les chiffres du ministère de la Santé. Les conflits ont également eu un impact dévastateur sur l’accès à l’aide humanitaire essentielle pour la population civile.
- Les bombardements et les affrontements ont entraîné une pénurie de nourriture, de médicaments et de biens de première nécessité à Gaza.
- La population locale est désormais fortement dépendante de l’aide humanitaire pour sa subsistance quotidienne, ce qui souligne l’urgence de la situation.
En outre, la Cour internationale de Justice a évoqué un « risque plausible de génocide » à Gaza, une accusation que les autorités israéliennes ont catégoriquement niée. Cette affirmation a suscité des débats et des controverses autour de la situation humanitaire et sécuritaire dans la région.