La situation sécuritaire précaire dans l’est de la République Démocratique du Congo a entraîné la formation de groupes d’autodéfense appelés Wazalendo, signifiant « patriote » en swahili.
Les acteurs du conflit
Les Wazalendo, aux côtés des Forces Armées de la RDC (FARDC), font face au groupe rebelle M23, soutenu par le Rwanda. Ces groupes d’autodéfense se mobilisent pour défendre leur patrie contre une menace étrangère qui met en péril la stabilité du pays.
Présence de la MONUSCO
La Mission de l’ONU pour la stabilité en RDC (MONUSCO) est aussi présente dans la région. Après des décennies d’intervention, les casques bleus ont obtenu en août l’autorisation d’apporter un soutien logistique aux troupes de la Mission de la SADC opérant dans la province du Nord-Kivu depuis décembre 2023.
- Les civils fuyant l’insécurité : De nombreux habitants ont quitté la ville de Saké, considérée comme un point clé de la sécurité de Goma, face à l’avancée des rebelles du M23 situés à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de la ville.
- Une population dans la tourmente : Les affrontements réguliers, les massacres de civils et les déplacements massifs sont malheureusement monnaie courante dans la vie quotidienne des habitants du Nord-Kivu, accentuant un climat d’insécurité déjà préoccupant.
- Les dérives des groupes armés : En plus des combats, certains membres des Wazalendo sont accusés de comportements répréhensibles tels que des actes d’incivisme, de torture et d’agression, semant la terreur parmi la population.
Face à cette situation critique, la population locale vit dans la peur constante de devoir quitter son foyer, témoignant d’un climat de tension et d’incertitude quant à l’avenir de la région.