Une infirmière licenciée par un hôpital de New York pour avoir qualifié la guerre d’Israël à Gaza de « génocide » lors d’un discours prononcé lors d’une remise de prix.
Contexte du licenciement
**Hesen Jabr**, infirmière spécialisée dans le travail et l’accouchement d’origine palestinienne, a été récompensée par le NYU Langone Health pour son travail auprès des mères en deuil. Lors de son discours, elle a établi un parallèle entre son quotidien professionnel et les souffrances des mères à Gaza.
Le licenciement
Après avoir qualifié la situation à Gaza de « génocide », Mme Jabr a été convoquée par la direction de l’hôpital pour avoir « mis les autres en danger » et « gâché la cérémonie ». Son discours a été considéré comme offensant et inapproprié, ce qui a conduit à son licenciement.
- Mme Jabr a été licenciée pour avoir exprimé des opinions controversées sur le lieu de travail.
- Un avertissement précédent lui avait été donné en décembre sur ce sujet.
- Ses collègues se sont sentis contrariés par ses commentaires.
Le porte-parole de l’hôpital, **Steve Ritea**, a confirmé qu’un incident antérieur avait également contribué à la décision de licencier Mme Jabr. Toutefois, aucun détail sur cet incident n’a été divulgué publiquement.
Position de Mme Jabr
Dans une interview, Mme Jabr a défendu son discours en soulignant son pertinence par rapport à la nature du prix pour le deuil reçu. Elle estime que parler de la guerre était légitime compte tenu du contexte de sa récompense.
- Mme Jabr considère que le prix était lié à la compassion envers les mères en deuil.
- Elle maintient que ses commentaires étaient légitimes et pertinents malgré la réaction négative de certains collègues.
Contexte du conflit Israël-Gaza
Le ministère de la Santé de Gaza a rapporté un bilan de plus de 36 000 morts pendant la guerre actuelle, avec 80% de la population déplacée et des zones confrontées à la famine, selon les Nations unies. Des voix dénoncent les actions d’Israël comme un génocide, une accusation rejetée par le pays devant la Cour internationale de justice.
En conclusion, le licenciement de Mme Jabr met en lumière le délicat équilibre entre liberté d’expression et respect des politiques internes dans un contexte aussi sensible que le conflit israélo-palestinien.