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Inégalités mondiales : 1 personne sur 10 souffre de la faim

Les ministres des affaires étrangères du G20 se sont réunis à l'ONU pour discuter de la réforme de la gouvernance mondiale, de la faim, de la pauvreté et du développement durable.
Un dessin illustrant un rassemblement mondial virtuel pour le sommet du G20, mettant en scène des dirigeants et des citoyens du monde entier. Les participants portent des masques symbolisant l'unité dans la lutte contre la faim. Au centre, une table massive débordant de fruits, légumes et céréales représente l'espoir de nourrir les 10 % de la population mondiale touchés par la faim. L'arrière-plan montre des paysages variés, soulignant l'aspect international et urgent de la question alimentaire.

En marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, les ministres des affaires étrangères du G20 se sont réunis au siège de l’organisation, rassemblant les plus grandes économies mondiales pour discuter de divers enjeux mondiaux.

Réforme de la gouvernance mondiale et lutte contre la faim

La réunion, qui s’est déroulée le 25 septembre dans la salle du Conseil économique et social (ECOSOC), a mis l’accent sur plusieurs thématiques cruciales. Le Secrétaire général des Nations Unies, **António Guterres**, a souligné le problème de l’insécurité alimentaire sévère affectant près d’une personne sur dix dans le monde. Il a appelé le G20 et tous les États membres de l’ONU à redoubler d’efforts pour lutter contre ce fléau qui touche l’humanité.

  • Au cours de sa présidence du G20, le Brésil a accordé une attention particulière à la question de la faim dans le monde, saluée par **M. Guterres**.
  • Le Secrétaire général a insisté sur la nécessité d’une action commune pour mettre fin à l’insécurité alimentaire à l’échelle mondiale.

Engagement pour le climat et réforme financière

Outre la faim, **António Guterres** a également abordé l’urgence de la lutte contre le changement climatique. Il a énoncé des objectifs clairs, affirmant que la production des combustibles fossiles doit diminuer de 30 % d’ici 2030 et que les énergies renouvelables doivent tripler. Les pays de l’OCDE sont appelés à éliminer progressivement le charbon et à décarboniser leurs systèmes de production d’électricité d’ici 2035.

  1. Le président sud-africain, **Cyril Ramaphosa**, a mis en avant la nécessité de réformer l’architecture financière mondiale pour réduire les inégalités et soutenir les plus vulnérables.
  2. De son côté, le président brésilien, **Luiz Inácio Lula da Silva**, a souligné l’importance historique de la réunion du G20 à l’ONU. Il a rappelé l’importance des Nations Unies comme pilier du système multilatéral mondial.

En évoquant les disparités économiques, **Lula da Silva** a pointé du doigt les flux financiers sortants des pays en développement, mettant en avant la nécessité d’imposer davantage les ultra-riches pour financer les priorités de développement et l’action climatique.

Adoption de l’Appel à l’action pour une réforme de la gouvernance mondiale

En fin de réunion, les membres du G20 ont formellement adopté un « Appel à l’action pour une réforme de la gouvernance mondiale ». Cette réforme vise à renforcer le système multilatéral et à moderniser les organisations internationales clés pour répondre aux défis actuels.

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