La ville de Kamituga en République Démocratique du Congo fait face à une situation critique avec la présence de 40 000 travailleurs du sexe confrontés à un virus dévastateur. Cette situation a des répercussions importantes sur la vie de ces individus et sur l’ensemble de la communauté.
Impact du Mpox sur les travailleurs du sexe
Dans la ville de Kamituga, considérée comme l’un des épicentres de l’épidémie de Mpox en RDC, de nombreux travailleurs du sexe comme Sifa Kunguja ont été touchés par ce virus. Malheureusement, une fois infectés, ces individus rencontrent des difficultés supplémentaires pour exercer leur activité professionnelle. En effet, la stigmatisation et le rejet social auxquels ils sont confrontés les empêchent de retrouver leurs clients habituels, ce qui a un impact direct sur leurs revenus et leur qualité de vie.
Les besoins en sensibilisation
Près de 40 000 travailleurs du sexe résident à Kamituga, principalement dans le secteur minier du Sud-Kivu, où les chercheurs d’or constituent une grande partie de leur clientèle. Malheureusement, certains travailleurs déplorent un manque de sensibilisation dans les mines, ce qui favorise la propagation du virus. Il est crucial que des campagnes de sensibilisation mieux ciblées et plus efficaces soient mises en place pour prévenir de nouvelles contaminations et protéger la population.
- Dans les mines, l’absence de prévention est un facteur aggravant.
- La sensibilisation doit être adaptée aux réalités des travailleurs du sexe.
- Une meilleure information permettrait de réduire les risques de contamination.
Actions pour contrer l’épidémie
Les médecins estiment que 80 % des cas de Mpox ont été contractés par voie sexuelle, bien que le virus puisse également se propager par d’autres types de contacts cutanés. Afin de freiner la propagation du virus, les responsables de santé de Kamituga ont appelé le gouvernement à prendre des mesures concrètes, telles que la fermeture des lieux de rassemblement comme les boîtes de nuit et les mines, ainsi que l’indemnisation des travailleurs du sexe pour compenser les pertes liées à l’arrêt de leur activité.
- Les autorités locales doivent agir rapidement pour contenir l’épidémie.
- Des mesures de prévention et de contrôle doivent être renforcées dans la région.
- Une coopération étroite entre les acteurs locaux et nationaux est essentielle.
Malgré ces demandes, les autorités locales ont souligné leur manque de moyens pour mettre en œuvre des actions de grande ampleur, insistant sur la responsabilité individuelle des travailleurs du sexe pour se protéger du virus. Cette situation met en lumière la nécessité d’une mobilisation collective et de ressources adéquates pour lutter efficacement contre l’épidémie de Mpox à Kamituga et dans d’autres zones affectées en RDC.