La Haute Cour de Nairobi a rejeté la requête du vice-président kenyan, Rigathi Gachagua, visant à annuler la motion de censure à son encontre, ouvrant ainsi la voie à la procédure de destitution.
Procédure de destitution en cours
Après avoir été approuvée par l’Assemblée nationale avec une majorité écrasante de 282 voix sur 349, la motion de censure contre le vice-président Rigathi Gachagua doit maintenant être examinée par le Sénat. Cette étape est essentielle pour décider du sort du vice-président, empêtré dans une tourmente politique sans précédent.
Les accusations portées contre le vice-président
- Corruption
- Atteinte à l’unité nationale
- Insubordination
Le vice-président, contestant vigoureusement ces allégations, avait saisi la Haute Cour dans l’espoir d’enrayer le processus de destitution. Accusant un complot ourdi par des factions hostiles, il affirme que ces charges ont pour objectif de le discréditer politiquement. Soutenu par une équipe d’avocats déterminés, Rigathi Gachagua clame son innocence et pointe du doigt des rivalités internes.
Au Sénat, une majorité écrasante de 45 voix sur 68 sera nécessaire pour entériner la destitution du vice-président. Malgré l’ampleur des enjeux, la chambre haute du Parlement kenyan n’a pas encore fixé de date pour ce vote crucial, laissant planer une incertitude quant à l’issue finale de cette affaire.