Le Nigeria, le pays le plus peuplé d’Afrique, a été paralysé par une grève majeure, entraînant des coupures de courant et la fermeture des principaux aéroports, alors que les syndicats réclament une augmentation de salaire pour faire face à la crise économique actuelle.
La crise économique au Nigeria
Les réformes économiques du président Bola Tinubu, y compris la suppression des subventions aux carburants, ont provoqué une inflation record non vue depuis 28 ans, plongeant le pays dans une crise économique majeure.
Les revendications des syndicats
- Les principaux syndicats du Nigeria exigent une augmentation des salaires, dénonçant des rémunérations jugées insuffisantes et qualifiées de « salaire de famine ».
- Ils réclament un salaire mensuel minimum qui passerait de 30 000 nairas (20 dollars) à près de 500 000 nairas (336 dollars), tandis que le gouvernement propose 60 000 nairas (40 dollars).
- Cette demande entraînerait une augmentation de la masse salariale gouvernementale de 6,3 milliards de dollars, suscitant des inquiétudes quant à un possible impact sur l’économie nationale.
Les conséquences de la grève
La grève a eu un impact majeur sur le pays, avec la fermeture des administrations publiques et des aéroports, perturbant ainsi les services essentiels et les déplacements.
Les réformes controversées du gouvernement
- La fin des subventions aux carburants a entraîné une hausse drastique du prix de l’essence, impactant directement le coût de la vie pour la population nigériane.
- La dévaluation du naira pour attirer les investissements étrangers a également contribué à la flambée des prix des produits de première nécessité, affectant les citoyens dépendant largement des importations.
Cette crise met en lumière les tensions économiques croissantes au Nigeria et souligne l’urgence de trouver des solutions durables pour répondre aux besoins des travailleurs et stabiliser l’économie du pays.







