La ville de Goma, dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), est confrontée à une épidémie de variole du singe, aussi appelée mpox, en pleine crise sanitaire due aux conflits persistants et aux déplacements massifs de la population.
Augmentation préoccupante des cas de mpox à Goma
Depuis le début de l’épidémie, les autorités sanitaires rapportent une hausse inquiétante des cas de variole du singe dans la ville et ses environs. L’hôpital général de Nyiragongo, aux abords de Goma, constate une augmentation significative de patients touchés par cette maladie, présentant des symptômes plus graves que par le passé.
- Nombre croissant de patients : Les médecins constatent une augmentation rapide du nombre de cas, mettant à rude épreuve les ressources de l’hôpital.
- Symptômes alarmants : Les patients développent des maux de tête, de la fièvre, des douleurs musculaires et des taches sur la peau, nécessitant une prise en charge médicale urgente.
- Population vulnérable : 75% des patients sont des enfants de moins de 10 ans, provenant majoritairement des camps de déplacés internes, ce qui souligne la nécessité d’une réponse adaptée.
Pression croissante sur le système de santé
Nyota Mukobelwa, une patiente atteinte de mpox, relate ses symptômes et l’urgence de sa prise en charge médicale. Le personnel médical, tel que l’infirmier Trésor Basubi, fait état d’une augmentation rapide des admissions, soulignant la gravité de la situation sanitaire dans la région.
- Admissions en hausse : Le flux de patients atteints de variole du singe augmente quotidiennement, mettant à mal les capacités d’accueil de l’hôpital général de Nyiragongo.
- Population affectée : Les enfants de moins de 10 ans sont les plus touchés, provenant principalement des camps de déplacés internes, ce qui nécessite une mobilisation accrue des ressources pour leur prise en charge.
- Appel à l’action : Face à cette situation critique, des mesures urgentes et une réponse adaptée sont nécessaires pour contenir la propagation de la maladie et protéger les populations vulnérables.
En 2022, la variole du singe a touché plus de 70 pays, et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré une urgence sanitaire internationale. Bien que des progrès aient été réalisés dans la lutte contre la maladie dans les pays développés, les régions comme Goma en Afrique demeurent exposées en raison de l’accès limité aux ressources médicales.
Il est impératif de renforcer les mesures de prévention et de traitement pour endiguer cette nouvelle variante de la mpox, protéger les populations vulnérables, notamment les enfants et les déplacés internes, et mobiliser des ressources supplémentaires pour faire face à cette épidémie croissante à Goma.
