L’approvisionnement en eau potable en Algérie est au cœur des préoccupations, avec la mise en place de solutions innovantes pour faire face au stress hydrique croissant. Focus sur les projets en cours et à venir.
Les projets de dessalement d’eau potable en Algérie
- La méga station de dessalement d’eau de mer du Cap Blanc, à l’ouest d’Oran, représente un investissement clé pour renforcer l’accès à l’eau potable dans la région.
- Prévue pour être opérationnelle en décembre 2024, cette infrastructure stratégique permettra de soutenir non seulement Oran mais également d’autres wilayas de l’Ouest.
- Le projet du Cap Blanc, réalisé en « fast track », vise à pallier le manque d’alimentation en eau potable pour une population de 2,5 millions d’habitants et le secteur industriel.
La durabilité des projets de dessalement en Algérie
- L’Algérie intègre des solutions durables dans ses projets de dessalement, comme le recours à un mix énergétique incluant des panneaux solaires pour réduire l’impact environnemental.
- D’autres stations de dessalement, telles que celles de Mostaganem et de Khadra, montrent l’engagement du pays à développer des infrastructures respectueuses de l’environnement.
- Les normes algériennes et les standards de l’OMS sont rigoureusement respectés dans le traitement de l’eau pour garantir sa qualité aux citoyens.
Le dessalement d’eau de mer ne constitue cependant pas la seule réponse aux besoins en eau potable de l’Algérie. Le pays explore également la réutilisation des eaux usées traitées, comme le démontre l’exemple fructueux de Médéa.
Ce choix stratégique vise à diversifier les sources d’approvisionnement en eau pour anticiper les défis à venir liés au changement climatique.
En visant à couvrir 60 % des besoins en eau de sa population par le dessalement d’eau de mer d’ici 2030 et en investissant dans des technologies de traitement avancées, l’Algérie se positionne en pionnière de la sécurité hydrique dans la région.