Le général Abdel Fattah al-Burhan a visité dimanche l’État de la mer Rouge après l’effondrement du barrage d’Arbaat, provoquant des inondations meurtrières. Ce drame a causé au moins quatre morts, aggravant la crise humanitaire au Soudan.
Évaluation des Dégâts par le Général al-Burhan
Le général Abdel Fattah al-Burhan, chef de l’armée soudanaise, s’est rendu dimanche dans l’État de la mer Rouge pour évaluer les dégâts causés par l’effondrement du barrage d’Arbaat. Cette catastrophe a entraîné de graves inondations, submergeant des centaines de maisons et forçant les habitants à se réfugier sur des hauteurs pour échapper aux eaux montantes.
Situation Critique et Bilan Humain
- Un communiqué du ministère de la Santé a confirmé que le barrage s’est effondré après des pluies torrentielles.
- Officiellement, quatre décès ont été rapportés, mais des sources locales évoquent un bilan bien plus lourd.
- Plus de 100 personnes restent portées disparues, rendant la situation encore plus préoccupante.
Des sources locales rapportent que plus de 100 personnes sont toujours disparues. De nombreux villageois ont été contraints de grimper sur des collines rocheuses pour se mettre à l’abri. Le barrage d’Arbaat, qui fournissait de l’eau potable à la ville de Port-Soudan, a cédé sous la pression des pluies, aggravant une situation déjà critique.
Crise Humanitaire et Épidémie de Choléra
Cette catastrophe survient alors que le Soudan traverse une grave crise humanitaire exacerbée par un conflit brutal entre l’armée et les Forces de soutien rapide.
- Le conflit a déjà entrainé la mort de milliers de personnes et plongé des familles dans la famine.
- À la suite des inondations, une épidémie de choléra s’est déclarée, avec plus de 650 cas signalés et 28 décès confirmés dans cinq États.
- Une campagne de vaccination contre le choléra est en cours, visant à immuniser plus de 50 000 personnes dans l’État de Kassala.
Le barrage d’Arbaat, d’une capacité de 25 millions de mètres cubes, était crucial pour la gestion des eaux de pluie et des crues printanières dans cette région principalement désertique. Sa rupture représente un coup sévère pour une région déjà affaiblie par les conflits et les catastrophes naturelles.