Des gangs armés ont récemment attaqué l’aéroport international principal d’Haïti, déclenchant des échanges de coups de feu avec les forces de l’ordre et perturbant les opérations aériennes.
Violence et insécurité croissantes
Cette attaque a eu lieu dans un contexte de violence croissante en Haïti, marquée par l’évasion massive de détenus des deux principales prisons du pays. Les gangs armés sèment la terreur, contrôlant déjà une grande partie de la capitale, Port-au-Prince, et défiant ouvertement l’autorité gouvernementale.
Des conséquences dévastatrices
Les fusillades sur le tarmac ont endommagé des avions et contraint plusieurs compagnies aériennes à annuler leurs vols, perturbant ainsi les déplacements des voyageurs et l’économie locale. Face à cette escalade de violence, un état d’urgence de 72 heures a été décrété pour rétablir l’ordre et capturer les détenus évadés, dont certains sont accusés de crimes graves tels que meurtres et enlèvements.
Les gangs armés ont même publiquement déclaré leur intention de forcer le Premier ministre, Ariel Henry, à démissionner, ajoutant une dimension politique à cette crise sécuritaire majeure. Malgré ces pressions, le Premier ministre a affirmé que les élections se tiendront en août 2025, offrant une porte de sortie politique à la situation tendue.
Face à cette situation critique, la population d’Haïti vit dans la peur et l’incertitude, craignant pour sa sécurité et son avenir dans un pays en proie à l’instabilité et à la violence.